ANFANOMA
«Association Nationale des Français d’Afrique du Nord et leurs Amis»
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Souvenirs de ses débuts.
Notre action sous son égide.
Ce blog m’apporte, parmi d’autres satisfactions, celle de pouvoirjouer mon rôle de «Témoin de mon temps», et, parfois, la joie véritable et profonde, d’apporter à certains correspondants des information ssur leur propre famille . Ainsi le message de l’. arrière petit fils de notre grand ami Jacques Busquet , avocat, ex Bâtonnier de l’Ordre au Maroc. autrefois,
Il avait change de nom pour des raisons qui sont les siennes…Il preferait, c’est evident, son nouveau nom, et je ne cite donc pas l’ancien, sans interet pour mon temoignage.
Ce correspondant recherchait des informations sur son prestigieux ascendant. Afin d’alimenter la biographie qu’il preparait… Tous mes voeux pour ce projet fort difficile a traiter dans sa verite par quelqu’un, fut il de la meme famille, qui n’a absolument pas connu le heros qu’il veut depeindre…
Ce message a, toutefoisranimé de vieux souvenirs d’action et d’amitié, jamais
effacés, toujours prêts à remonter en surface.
Pour moi, l’ANFANOMA, c’est avant tout Jacques Busquet qui l’a si bien servie!
( Je dois citer Pierre Battesti qui en eut la présidence un certain temps. Il fut notre Président « Anfanoma » dans les années 1958…Compagnon de la Libération. Personnalité chaleureuse et très discutée. Homme de courage évidemment. Le bâtonnier Jacques Busquet, l’un des fondateurs de l’Anfanoma, , était alors en charge de la région Côte d’Azur,. Présidente section Nice, j’étais aussi sa secrétaire générale, « bénévole et dévouée», dite « Benedev »…Ensemble nous avons travaillé à temps plein dans l’espoir d’aider nos compatriotes, désemparés à juste titre)…
Internet, moderne moyen de communication , dispensateur de fantastiques libertés,me permet de transmettre mes souvenirs d’une époque révolue, et souvent présentée aujourd’hui déformée, par le prisme des politiquement corrects ou incorrects.
Il me faut solliciter sérieusement ma «mémoire vivante»: mes archives « ANFANOMA» ont été détruites à Nice, par l’inondation d’une cave, prétendue sèche, où je les avais provisoirement entreposées, 3 rue Alexandre-Mari.
Subsistent quelques fort utiles photos, et le témoignage, «fide Denise Valéro-Boulet-Dunn « qui va suivre.
IArrivés à Nice en été 1957.
Nés en Algérie, mais aussi «Français du Maroc», nous avions
dù quitter ce pays que nous aimions tant. Pour de simples raisons, non
politiques, mais économiques: les peintures pour bâtiments que mon mari
produisait dans ses fabriques n’avaient plus de raisons d’être. Tous les
fonctionnaires français, base du peuplement français de ce «Protectorat»,
ayant été rapatriés, les commerçants en tous genres perdaient leurs clients.
Les Marocains de souche préféraient en général leurs coutumes et traditions.
A l’époque, si certains comprenaient et acceptaient la fin du
Protectorat, une fois accomplie la mission française d’amitié dans ce pays, il
semblait impossible à une très grande majorité que des familles oeuvrant en
Algérie , depuis au moins cinq générations,se trouvent dans l’obligation de
renoncer à leur terre natale, pour eux «territoire français»,avec ses trois
départements.
Nés «là-bas», ils avaient grandi dans les illusions jamais «mises à plat» par
des pouvoirs éphémères…
Je viens de lire, grâce à «Ancestry.com», aide magistrale, pour tout
généalogiste, un document révélateur. Celui de Catherine Ackermann,
Française, née en Alsace, et vivant en Algérie. Optant pour conserver sa
citoyenneté française après la prise de possession de l’Alsace par
l’Allemagne de 1870, elle avait déclaré habiter la ville de Bordj Bou Arréridj,
Algérie, et précisé le nom de son pays de résidence: «France». Pour elle, en
1873, comme pour tous les autres, en ces temps, en ces lieux, l’Algérie était
part de la France.
En argot local: «Plus Français qu’un Français d’Algérie, tu meurs»!!!
Toutefois, après les grandes fêtes du «Centenaire de l’Algérie», en 1930, le
Gouverneur général Violette avait écrit et publié un livre prémonitoire:
– «L’ Algérie vivra-t-elle ?». Ce livre disparut très vite des réserves des
libraires…Un Administrateur de Commune mixte, Henri Bonnell, avait élaboré
une réponse, fondée sur sa grande expérience:
-»Non, l’Algérie ne vivra pas, si nous nous leurrons!».
Il demanda «l’imprimatur»à l’autorité supérieure et l’autorisation de publier
lui fut refusée.
Arrivés à Nice-aéroport en été 1957,
sur un «Bréguet- deux -ponts», énorme avion de transport, nous avions pu
lui confier nos volumineux bagages et voiture familiale.
II
Jeunes encore,»racines aériennes» et non «déracinés», nous
expérimentions une très spéciale liberté: partis «légers», d’Afrique du Nord,
nous nous sentions libérés de l’esclavage de nos meubles, et bourgeoises
habitudes. Emerveillés par cette France hexagonale, continentale, par tout ce
que nous avions à y découvrir, mais aussi par tout ce que nous allions
pouvoir lui apporter.
Nice était choisie comme ville d’adoption par François, pour la mer et les
bateaux. Aussi parce qu’il n’y avait pas trouvé de concurrence pour ses
fabrications de peinture pour bâtiment .De mon côté j’allais offrir à cette ville
le meilleur de moi-même et recevoir d’elle pendant mes 44 années de séjour,
un accueil chaleureux.
Les premiers temps ne furent cependant pas faciles: tout nouveau venu
doit se faire accepter par les «anciens»… Un temps de «mise en
observation» se retrouve en tous temps, en tous lieux …
Ne connaissant sur place que de rares personnes, famille ou amis , nous
recherchions des informations spécialisées, vue notre condition de
«rapatriés» selon les uns, ou de «réfugiés», selon les autres.Ouvrant son
«Nice-Matin», journal tout puissant à l’époque , François s’exclama:
-»Le Bâtonnier Busquet sera dimanche à Nice
pour lancer ici une association de défense des
rapatriés d’Afrique du Nord, « l’ ANFANOMA,
Association nationale des Français d’Afrique du
Nord et, leurs amis».La réunion est prévue dans
un grand café du centre ville. Allons -y!
Te rappelles tu Jacques Busquet au Maroc?
Avocat du Glaoui ,bien connu pour son
remarquable talent d’orateur et son pouvoir de
séduction, mais aussi pour ses divers duels à
l’épée»!
ci dessous rare photo du Glaoui en tenue traditionnelle, en
compagnie d’amis, dont Maryse Busquet, à gauche de l’image.
Collections Jacques BUSQUET Junior.
III
Nous fûmes , François et moi, au rendez-vous. Seuls à répondre à
l’invitation.
Ce premier contact avec l’avocat, son épouse, Maryse, et Tchang , leur petit
chien, blanc comme neige, vif et affectueux, fut d’emblée, très cordial, la
conversation , animée, passionnée. Prémisses d’une amitié qui devait durer
jusqu’en 1970, date du décès accidentel du Maître .
Ma contribution à son action «ANFANOMA», totalement désintéressée
financièrement, me valut le surnom de «Benedev»: bénévole et dévouée .
Je travaillais à plein temps, de jour et de nuit, passionnément, de tout
coeur dévouée à ces «compatriotes» qui arrivaient, souvent démunis de
tout. Cette première période dura de 1957 à 1962 environ, atténuée ensuite
par mes travaux sur les «Peintres et Sculpteurs, la création de la FARCA,
Fédération artistique de la Côte d’Azur, de 1962 à 1967, les Associations de
«Parents d’élèves», et la création du «Musée international de malacologie»
de 1967 à 1974.
Nos amis Busquet eurent le temps de rendre visite à cette unité
pédagogique, bien utile dans la vieille ville de Nice.Ils laissèrent leurs
impressions émerveillées sur le «Livre d’Or». J’ai donné ce document,
couvert de signatures parfois prestigieuses, à la Ville de Nice.
Revenons à l’ANFANOMA.
L’ Association, créée en 1956, par un «ancien du Maroc» dont j’ai oublié le
nom, dut son développement, en grande partie, à Jacques Busquet qui porta
la bonne parole un peu partout en France. Communiqués de presse,
réunions, conférences, congrès, ne cessèrent pas en cette période où, pour
beaucoup, tout un univers s’écroulait.
L’ afflux de réfugiés ne provenait pas seulement d’Afrique du Nord, mais
aussi d’ailleurs , Afrique, et , Indochine, Chine, surtout.
J’appris à me servir de baguettes grâce aux leçons prodiguées par le
Président des Rapatriés de Chine, un Ingénieur qui avait construit dans
le «là-bas» chinois des routes et des ponts…A Nice, les «repas-baguettes»
se succédaient sans cesse…
INFORMATION.
Rapatriés du Maroc une de nos actions fut d’informer les «Français de
France», bien souvent totalement ignorants de ces trois départements
français, florissants de l’autre côté de la Méditerranée…
Comment procéder???
IV
Une consigne de silence, sévère, s’opposait à la publication de nos
communiqués de presse qui ne passaient plus. Une de nos amies,
journaliste, responsable d’une chronique à la radio, tenta d’y placer l’info. sur
l’Algérie.Sa chronique fut, coupée. Je tentai d’obtenir la publication de mes
textes sur Nice-Matin. Impossible!
– « Il faut, me dit notre Président régional, organiser une manifestation
importante après les évènements du 13 mai »…
Le 13 mai 1958, des milliers de manifestants de toute confession,
Chrétienté, Islam, Judaïsme, avaient clamé leur fidélité à la France.
Ils s’étaient massés devant les assises du Gouvernement Général, le «GG»,
à Alger. Un grand espoir se développait parmi les partisans de l’Algérie
française.
Nous avons alors mené une double action.
–La première, une réunion d’information massive dans
un cinéma du centre ville dont nous avions loué la salle pour la matinée
d’un dimanche.C’ était «Le Royal», avenue Malausséna.
La seconde un banquet, avec la présence du préfet des Alpes
Maritimes et des politiques en fonction: député, sénateur, maire…
Puisqu’il nous était impossible d’informer par voie de presse, nous avons
multiplié les bulletins d’invitation…Des équipes de jeunes et moins jeunes,
ultra-motivés, se relayaient pour les placer sur les pare-brises des voitures,
un peu partout.
Le jour «J» 800 personnes remplissaient la salle du Cinéma de l’avenue
Borriglione.
Nous avons pu expliquer l’Algérie française.
-Comment le nom même «Algérie» avait été donné par la France en 1839 à
cette partie du Maghreb sous pouvoir turc.
-Comment routes et ponts et voies ferrées avaient remplacé les pistes
poudreuses et comment les médecins de colonisation avaient stoppé la
mortalité infantile pour développer la population tandis que les instituteurs
consacraient leur vie à leur nouvelle mission…
Et comment ,
-de 1830 à 1954, une longue période de paix, et d’amitié avait existé
entre deux guerres…épouvantables pour tous, comme toute guerre.
Je me rappelle ces Français qui m’entouraient à la fin de la réunion,
V
pour nous féliciter, nous remercier, nous confesser leur totale ignorance du
sujet! Certains nous proposaient de nous aider financièrement.
Forts de ce succès, nous espérions au moins quelques mots de compte
rendu dans les colonnes de Nice-Matin. Il n’en fut rien.
Je me rappelle ma course vers la rédaction du journal alors logé avenue de
la Victoire. Et comment je m’effondrai en larmes dans le bureau du secrétaire
de rédaction .Il se peut que »France-Horizon» («Le cri du rapatrié) aît
consigné certaines de nos actions dans ses colonnes.
Deuxième de ces actions: le banquet de mai 1958, à Nice, au «Boeuf à la
mode», restaurant spécialisé dans les repas de groupes. Disparu
aujourd’hui.
– La photo ci dessus rappelle cet évènement. La présidence de ce
banquet revenait de plein droit à Jacques Busquet, Président régional .
Indulgent et généreux à mon égard comme un vrai grand père, il me céda
sa place et j’installai Maryse, son épouse, à la droite du Préfet.
VI
Légende de la photo. Debout le Préfet MOATTI.A sa droite Maryse Busquet,
puis le Sénateur Teisseire. A sa gauche Denise Valéro-Boulet, puis le Maire
Jean Médecin, puis le député Pierre Pasquini. François Valéro, assis, fait
face au Préfet.
Notre poids politique à Nice attirait les candidats aux diverses élections. Ils
acceptèrent volontiers notre invitation au banquet.
Le maire de la ville , Jean Médecin, élu depuis une trentaine d’années et fort
inquiet devant ce nouvel électorat , le député Pierre Pasquini, aux multiples
casquettes , né en Algérie française, d’origine corse, ancien combattant et de
religion différente selon l’occasion; le sénateur Teisseire… Chacun se
croyant le seul invité, ils se trouvèrent fort marris de devoir s’installer à la
même table que leurs adversaires
– «Le Préfet ne viendra pas, assuraient-ils.Il n’accepte jamais les invitations
des associations»….
– Le Préfet arriva, Le Préfet Moatti ,annoncé par le klakson de sa voiture de
fonction.
– Personne ne savait de lui ses études au Lycée Bugeaud, d’Alger, et sa
camaraderie avec François Valéro qui partageait les mêmes bancs.
– Il vint… Et son speech en faveur de l’Algérie française fut chaleureusement
applaudi.
Il y avait bien déjà une vieille association de Français d’Algérie installés à
Nice. L’ UFAN. «Union des Français d’Afrique du Nord». Des retraités aisés
qui préféraient terminer leur vie sur la Côte d’Azur. Leur action était fort
respectable et je leur rends aujourd’hui hommage. Mais…Une certaine
méfiance craintive s’empara de leur comité. Ils nous demandèrent de
fusionner avec eux, leur laissant la direction des opérations.
Jacques Busquet s’exclama:
`-»Nous sommes une grande boîte. Ils sont une toute petite boîte. Impossible
de mettre une grande boîte dans un petite»…
En vérité nous nous sommes bien amusés de ces rivalités enfantines qui
nous distrayaient de nos vrais problèmes, lesquels étaient de taille.
VII
Permanences hebdomadaires.
Chaque semaine nous tenions une permanence au «Gambetta»., brasserie
du centre ville qui possédait un vaste sous sol où nous installions nos
assises… Là, un flux de nouveaux venus se déversait hebdomadairement par
centaines pour demander de l‘ aide.
N’ étant pas à cette époque, déjà profondément déçue par les décisions
contradictoires du Général de Gaulle, je n’hésitai pas à lui écrire, pour
réclamer son attention et son aide. Il n’avait pas oublié le moscatel de
«Combat», à Alger, en mai 1943. Anecdote que j’ai contée sur ce blog.
Je reçus de lui une réponse, rare lettre dont copie ci-dessous. Il n’est pas
impossible que la création des «Directions de Rapatriés» dans les
Préfectures, aît été la suite donnée à cette lettre.
Ma requête amusa le Bâtonnier qui sut en rire à sa façon, un «rire aux
larmes», tellement émouvant . Elle déclancha aussi des letrtres anonymes à
mon égard. L’une d’elles disait en substance:
-»Mme Valéro se prend pour Hitler ou pour Mussolini! Elle écrit directement
au Général de Gaulle sans prendre l’avis de l’Association»…
Notre action se développait principalement dans les recherches d’emplois et
de logements. Dans les conseils aussi de toute sorte dont le choix des lieux
où se réinstaller. Paris et sa région , et la Côte d’Azur furent les favoris de la
plupart des Français d’Outre Mer.
La crise du logement sévissait.
Le cas de François Valéro était d’ implanter la fabrication de ses peintures et
vernis pour bâtiments en plein centre de la ville de Nice!
Cette initiative inquiétait beaucoup le Maire:
VIII
`-»Nice st une ville touristique et non industrielle»!
-» C’est une industrie «propre» plaidait l’intéressé…Je n’utilise que de
l’eau»!!!
Une concurrence non prévue et impitoyable se déclara bientôt. Seule parade
possible: négocier avec la concurrence et lui vendre l’ensemble du matériel.
Il fallait garder le moral après avoir presque tout perdu. Nous avions la
jeunesse et l’enthousiasme.Il fallut se reconvertir dans la construction et
transformer en une succession de bureaux d’affaire le vieil immeuble acheté
pour y loger le matériel de peinture….
Ce fut la première étape, fort réussie, vers un nouveau métier, assez excitant
et rentable, bien que fort risqué, : constructeur de logements.
Cet exemple ne fut pas le seul à montrer le dynamisme , le courage, l’esprit
d’entreprise, de beaucoup de Français d’Outre-Mer.
Notre vieil et grand ami Robert FOUICH, alors Directeur des Services des
Rapatriés à la Préfecture des Alpes Maritimes, put écrire et publier un rapport
officiel montrant l’importance bénéfique des rapatriés sur le développement
de la ville.
Ils méritaient les éloges du célébre poème de Kipling:
-»Si tu peux voir perdu l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
Sans un pleur et sans un soupir…..
Tu seras un homme mon fils»!!!
D’autres, plus faibles, demandaient de l’aide…pour tout…
Ils étaient malheureux, ils venaient pleurer lors de nos permanences…
Pour eux nous avons, le Bâtonnier et moi «Benedev», ouvert nos tiroirs, nos
réfrigérateurs, nos bourses…
Nous ne chômions pas et recevions parfois, des leçons «de vie»…et je
pleurais aussi, à mon tour!!!
Ainsi cette anecdote:
Un notable d’un ex territoire français, postulait pour un poste municipal et ne
parvenait pas à l’obtenir. Nous avons alors, le Bâtonnier et moi, utilisé tout
nôtre poids électoral pour décrocher le fameux job pour lui.
Joyeuse, je lui annonçai la victoire! En récompense, vexé, humilié, meurtri
dans son «ego» il me voua depuis une haine féroce..
Le maire, informé s’exclama: -»Vous n’êtes qu’une enfant!!! Lorsque je fais
obtenir un poste à quelqu’un je récolte un ingrat et la haine des
mécontents»!!!.
IX
image: réunion de Comité à Cannes: de droite à gauche, le bâtonnier
Busquet, Denise Valéro-Boulet, debout: François Valéro, la comtesse de
Villaines…
François une nuit se leva pour noter un poème humoristique de circonstance
né dans son sommeil: surtout ne cherchez pas à corriger les fautes: elles
sont volontaires et s’inspirent du fameux «Cagayous»… (Le doyen Lépine
était alors Adjoint au Maire, chargé des affaires culturelles et le Maire était
Jean Médecin).
-Malheureux immigrant qui arrives d’Afrique
A Nice tu sauras ce qu’est la politique.
Dans ce maquis affreux de cactus et de ronces
Pour éviter Lépine cinquante tu t’en enfonces!
Et si tu vas meurtri, chercher le Médecin
Tu te fourres les fesses dans un panier d’oursins…
A suivre…
X
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